5 raisons expliquant le déni face au burn-out

Le burn-out est une réalité de plus en plus reconnue dans notre société moderne, touchant non seulement les professionnels mais aussi les parents et toute personne soumise à un stress chronique. 

Il se manifeste par une fatigue profonde, un désengagement émotionnel et une baisse significative de performance, que ce soit au travail ou à la maison. 

Pourtant, malgré la gravité de ce syndrome, beaucoup se retrouvent en déni de leur état. Pourquoi cette résistance à reconnaître le burn-out ?

burn-out, une femme travaillant sur son ordinateur

Qu’est-ce que le burn-out ?

Le burn-out résulte d’un stress prolongé et non géré. Il peut affecter tant les professionnels que les parents, avec des symptômes similaires :

  • Épuisement émotionnel : Une sensation de fatigue accablante qui ne disparaît pas avec le repos.
  • Cynisme ou dépersonnalisation : Un détachement émotionnel, que ce soit vis-à-vis du travail ou des responsabilités familiales, souvent accompagné de sentiments négatifs.
  • Diminution de l’efficacité : Une baisse de performance, de productivité ou un sentiment d’incompétence dans ses rôles quotidiens.

 

Pourquoi le déni est-il si fréquent ?

Le déni est une réaction courante face au burn-out pour plusieurs raisons :

  1. La stigmatisation sociale
    Dans de nombreuses cultures, admettre un épuisement professionnel ou parental est perçu comme un signe de faiblesse. Nous craignons d’être jugés ou de perdre notre statut en reconnaissant notre état.
  2. L’attachement à l’identité
    Que ce soit au travail ou en tant que parent, notre rôle est souvent une part intégrante de notre identité. Admettre un burn-out peut être perçu comme un échec personnel, ce qui rend l’acceptation encore plus difficile.
  3. L’esprit de compétition
    Dans des environnements de travail compétitifs ou des contextes familiaux exigeants, nous pouvons nous sentir obligés de prouver notre résilience. Reconnaître un burn-out pourrait être interprété comme une incapacité à gérer la pression.
  4. La perception du burn-out
    Beaucoup ne comprennent pas pleinement ce qu’est le burn-out, attribuant leurs symptômes à d’autres causes comme le manque de sommeil, une mauvaise alimentation ou simplement une période de stress temporaire.
  5. La peur des conséquences
    Que ce soit sur le plan professionnel ou familial, certaines personnes craignent les répercussions d’un burn-out. Cela peut inclure la perte de promotions, de respect de leurs collègues, ou même de leur emploi, ou encore la culpabilité de ne pas être un « bon parent ».
 

Comment rompre le cycle du déni ?

  • Éducation et sensibilisation
    Informez-vous sur les signes et les effets du burn-out. La reconnaissance officielle du burn-out comme un réel problème de santé, qu’il soit professionnel ou parental, peut aider à réduire la stigmatisation.
  • Créer un environnement sain
    Il est essentiel de promouvoir un équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Les entreprises, tout comme les familles, peuvent offrir des ressources de soutien, mais il est aussi important de veiller soi-même à instaurer un équilibre bienveillant.
  • Encourager la communication ouverte
    Que ce soit au travail ou en famille, favorisez une culture de l’ouverture où chacun se sent à l’aise de parler de ses défis sans crainte de répercussions. Une simple conversation peut parfois aider à rompre le cycle du déni.
  • Promouvoir la reconnaissance et le soutien
    Soyez attentif aux signes de burn-out chez vos collègues, amis ou proches, et offrez votre soutien. Une discussion ouverte peut souvent faire toute la différence.

En conclusion 

un dé symbolisant le bien-être et le contentement

Le burn-out est un syndrome sérieux qui touche tous les aspects de la vie. En reconnaissant les raisons du déni et en créant des environnements plus soutenants, tant au travail qu’à la maison, nous pouvons aider à prévenir le burn-out et à soutenir ceux qui en souffrent. 

Se former et être informé est un signe de force, et ensemble, nous pouvons créer des communautés où la santé mentale est une priorité.

 

Par ailleurs, dans un contexte sociétal de minimisation et de stigmatisation des troubles psychiques, se former aux premiers secours en santé mentale s’inscrit dans une démarche citoyenne. Nous pouvons tous agir à notre niveau !

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